Quelques petits trucs - 4 -

Publié le par gilwyn

Lorsque l’on décide de s’intéresser à ses rêves, il y a quelques petits trucs qui peuvent s’avérer fort utile avec le temps :

 

1°)

prendre l’habitude de tenir un cahier ou carnet de rêves dans lequel on compilera tous ceux qui sembleront avoir une importance particulière pour nous, pour les reconnaître il suffit d’écouter notre instinct, lorsqu’il y a une information essentielle notre inconscient s’arrange toujours pour nous le faire comprendre en nous laissant la sensation diffuse mais néanmoins profonde et tenace « qu’il y a là quelque chose a savoir », et celle-ci nous poursuivra tant que nous n’aurons pas découvert ce dont il s’agit.

Je précise donc tout de suite qu’il n’est pas question d’y noter tous les rêves que nous faisons, on peut le faire bien sur mais on s’aperçoit très vite que la plupart des rêves que nous faisons ne servent en fait qu’à classer et à trier les informations récoltées dans la journée, ceux là en général n’ayant rien à nous apporter de précis n’ont pas sur notre esprit la même imprégnation  et s’effacent très rapidement de celui-ci, tandis que ceux qui contiennent une information importante restent en nous, autant dès lors nous concentrer uniquement sur eux.

L’intérêt de tenir un cahier ou carnet de rêves est double, on y note les rêves les plus intéressant pour nous, ce qui avec le temps nous permet de constater que certains d’entre eux sont liés les uns aux autres, certains formant véritablement des séries bien spécifiques et souvent rassemblés dans une très courte période de temps, d’autres plus espacés dans le temps sembleront formés une « suite à épisodes » chacun d’entre eux présentant une graduation, et faisant intervenir des changements en fonction des modifications intervenues dans la vie du rêveur, prenant en compte les progrès fait par celui-ci ou bien le contraire.

Tenir un cahier permet de retrouver ces associations et ainsi de voir et d’apprécier les changements.

En plus des rêves, on ajoute la ou les interprétations que l’ont en fait soi-même, ainsi que le cas échéant celles que d’autres auront fait pour nous, cela nous permettra de mieux voir notre progression dans l’interprétation et d’affiner notre technique.

Enfin à terme, ce cahier ou carnet de rêves s’avéra une précieuse base de travail qui pourra nous servir pour créer notre « dictionnaire des symboles » personnel qui s’enrichira au fur et à mesure.

 

2°)

Dans la mesure du possible, chaque fois que l’on notera un rêve il sera préférable de le faire en employant le présent plutôt que le passé ou l’imparfait, il y a à cela une bonne raison qui tient à la nature même de notre esprit.

Pour nous le plus important est ce que nous vivons dans l’instant présent, tout simplement parce que notre vie peu dépendre de ce qui se passe à ce moment, notre nature animale donne donc une priorité absolue à tout ce qui nous entoure ou se passe en nous à chaque instant.

Employer le présent lorsque l’on écrit son rêve oblige alors l’inconscient à nous restituer l’image exacte du rêve, pour lui l’emploi du présent correspond au fait de vivre réellement le rêve, force lui est donc faite de nous redonner dans toute son exactitude celui-ci, puisque selon notre nature animale si nous le vivons il est primordial pour nous de posséder le maximum d’informations pour juger de ce qu’il convient de faire.

En utilisant le présent, en « revivant » vos rêves, vous vous rendrez compte très vite qu’un maximum de petits détails auxquels vous n’aviez pas prêté attention avant, reviennent avec netteté et précision, et quand avec l’expérience et la pratique on s’aperçoit de ce que ces petits détails peuvent apporter comme informations complémentaires, on apprécie fort de pouvoir les retrouver.

Lorsque nous employons le passé ou l’imparfait, c’est comme si nous indiquions à notre inconscient que le rêve que nous voulons transcrire par écrit appartient désormais pour nous au domaine des souvenirs, comme nous ne pouvons agir sur le passé celui-ci perd de son importance pour nous, la précision n’est donc plus une priorité absolue et dans les images mentales qu’il nous restitue alors l’inconscient ne ressent pas le besoin de faire preuve d’exactitude absolue, l’imprécision n’étant plus alors juger comme pouvant nous être préjudiciable.

Publié dans apprentissage

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